Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle (…)
1 Jn 5 : 13a
L’apôtre Jean affirme à ses interlocuteurs qu’ils ONT la vie éternelle. En d’autres termes, qu’ils sont sauvés, qu’ils seront au paradis après le jugement dernier. Il n’est pas Dieu, qu’est-ce qui lui permet d’être aussi affirmatif ? La Bible nous donne la réponse à plusieurs reprises.
Le premier élément de réponse, c’est que Jean s’adresse à une catégorie précise de personnes. Voici la phrase complète :
Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
1 Jn 5:13
On pourrait se demander pourquoi est-ce que ce serait aussi simple ? Si croire au nom du Fils de Dieu suffit pour avoir la vie éternelle, en quoi ceux qui iront au paradis seront plus méritants que ceux qui iront en enfer ? En quoi est-ce que ce serait juste ? C’est une question vaste (pour en savoir plus, lire « Quelle est la place des œuvres dans le salut? »), mais là aussi la Bible apporte une réponse claire. Ceux qui seront sauvés le seront à cause de leur justice, mais cette justice ne sera pas une conséquence de leurs actes. Ils l’auront reçue gratuitement de Jésus-Christ en manifestant dans leur cœur puis de leur bouche leur foi en lui et leur soumission totale et sans condition à sa seigneurie (Romains 10:9-10). C’est pour ça qu’ils n’en concevront aucun orgueil. Sans aucun mérite de leur part, ils auront juste accepté humblement de se soumettre totalement à Dieu, et de recevoir de lui le don gratuit du salut en Jésus-Christ, qui lui, n’a jamais péché et a été parfait en toutes choses.
Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
1 Jn 5 : 11 - 12
Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
Ephésiens 2 : 8 - 9
Chacun de nous peut donc savoir s’il est sauvé ou pas.
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus.
Romains 10 : 9 - 11
Est-ce à dire que si une personne choisit de vivre délibérément dans le péché et le mépris de Dieu, elle sera sauvée si elle a un jour prononcé de sa bouche qu'elle croit au Seigneur Jésus? Non. Dieu voit la réalité de ce qu'il y'a dans nos cœurs. Contrairement aux Hommes qui peuvent être trompés, Dieu sait différencier un engagement réel d'un engagement superficiel ou faux, et seul un engagement réel, suivant une repentance réelle (impliquant un changement d'attitude concernant le péché) et exprimant une foi véritable et une totale soumission à Jésus-Christ conduit au salut.
Ce type d'engagement conduira naturellement les personnes qui le prennent au désir profond et à la capacité de se détourner du péché pour vivre une vie agréable à Dieu et épanouissante pour elles. Même si cela implique des efforts et/ou des privations, elles rechercheront la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur (Hébreux 12:14) parce qu'elles sont devenues de nouvelles personnes qui voient de plus en plus comme Dieu, aiment de plus en plus ce que Dieu aime, et rejettent de plus en plus ce qu'Il n'aime pas. Tout cela non dans l'espoir d'être sauvées grâce à leurs efforts, mais en reconnaissance du fait de l'avoir été gratuitement et par la puissance Saint-Esprit reçu de Dieu au moment de leur conversion.
Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu
1 Jean 3:9-10a
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. (...) C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Matthieu 7:18 et 20
Pour en savoir plus :